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Film de Fin d'Études : Diogène

Chaque année, les étudiants en cinéma de Nantes nous surprennent par leur créativité et leur talent. Cette fois-ci, ils nous présentent "Diogène", un film de fin d'études marquant, réalisé par Gaëlle Sellin. Une œuvre qui explore avec profondeur les relations humaines et la complexité des émotions.






Film étudiant Diogene
  • campus Nantes
  • thème Courts métrages
  • date 15.01.2025
  • personnalité Gaëlle Sellin

Plongée dans l’univers de « Diogène » : entre complexité émotionnelle et art visuel

La réalisatrice Gaëlle Sellin nous invite à explorer l’univers singulier et poignant de son film Diogène, une œuvre qui mêle drame familial et réflexion sur la fragilité humaine.

Une histoire née d’un sentiment universel

À l’origine de Diogène, il y a une question simple mais universelle : peut-on aimer quelqu’un tout en étant profondément heurté par certains aspects de cette personne ? Pour Gaëlle Sellin, ce paradoxe constitue le cœur de son récit. Le syndrome de Diogène, un trouble du comportement où la personne accumule compulsivement des objets tout en s’isolant socialement, devient le prisme à travers lequel cette problématique est abordée.

« Ce syndrome, souvent méconnu, peut toucher n’importe qui, surtout après un traumatisme », explique la réalisatrice. « Les personnes concernées finissent souvent dans une solitude profonde, négligeant leur environnement et leur propre bien-être. »

La mise en scène : une immersion empathique

Pour donner vie à cette histoire, Gaëlle Sellin s’est attachée à une mise en scène qui équilibre réalisme et sensibilité. « Mon intention était de rendre ce syndrome crédible sans rebuter le spectateur. Armand, le personnage principal, se fond dans son univers chaotique, qu’il perçoit comme un cocon. En revanche, Iris, sa fille, subit de plein fouet ce désordre, qui la comprime autant physiquement que mentalement. »

Les mouvements fluides du personnage d’Armand et la mise en scène des espaces restreints traduisent ce contraste, reflétant une relation père-fille marquée par une tension entre amour et rejet, au centre du film.

Une photographie comme tableau vivant

Pour capturer cette ambiance, Gaëlle Sellin a collaboré avec Alex Gambier, directeur de la photographie, et Morgane Guérin, cadreuse du film. Leur approche s’est inspirée de la peinture, visant à transformer chaque scène en un tableau organique.

« Nous voulions plonger les spectateurs dans un univers contemplatif mais oppressant, où la lumière et les compositions renforcent les émotions des personnages », explique Alex Gambier.

Cette photographie immersive, conjuguée à une narration intime et touchante, fait de Diogène une œuvre à la fois visuelle et émotionnelle, qui questionne notre capacité à aimer malgré les failles de l’autre.

Conclusion

Avec Diogène, Gaëlle Sellin propose un regard unique sur les complexités de l’amour familial et les troubles qui peuvent altérer les relations. Porté par une mise en scène soignée et une photographie évocatrice, ce film promet de toucher en profondeur ceux qui le découvriront.

Synopsis : entre amour et claustrophobie

Iris, 16 ans, a toujours vécu chez sa mère depuis le divorce de ses parents. Désirant renouer avec son père, elle décide de retourner vivre chez lui. Mais elle découvre rapidement que son père, Armand, est atteint du syndrome de Diogène.

Peu à peu, la maison devient un cauchemar : un espace oppressant et presque vivant. Iris tente de s’habituer à cet environnement tout en cachant la situation à sa mère, mais les tensions entre père et fille s’intensifient. Après une dispute violente, un électrochoc pousse Armand à se remettre en question pour tenter de sauver leur relation.

Une équipe technique d’exception

La réalisation de Diogène a mobilisé une équipe étudiante talentueuse :

Réalisatrice : Gaëlle Sellin – 1re Assistante Réalisatrice : Léa Guelzec – Scripte : Maëlle Bossé – Directrice de Casting : Rosalie Enard – Directrice de Production : Lina Lutellier –  Régisseuse Générale : Alice Huvé – Chargé.e de Communication : Julie Biston – Cheffe Décoratrice : Constance Datchary – Accessoiriste : Maxime Pruvost – Chef Costumier : Romain Livenais – Maquilleur : Noé Parpet – Directeur de la Photographie : Alex Gambier – Opératrice Prise de Vue : Morgane Guérin – Steadicameur : Mathis Morvan – Chef Électricien : Malo Laffont – Cheffe Machiniste : Héloïse Chabot – Directrice de Post-production : Mélanie Neel – Cheffe Monteuse : Fleur Alouche – Étalonneur : Romain Livenais – Responsable SFX : Sidi-noé Sanfo – Chargé VFX : Julien Le Sénéchal – Chef Opérateur Prise De Son : Télio Tortay – Mixeur : Timothé Favreau

 

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