Mariette Garault

Retour sur les années CinéCréatis

Comment en êtes-vous arrivé aux études de cinéma ?

Lorsque j’avais 13 ans, j’ai demandé à mes parents si je pouvais avoir un appareil photo. C’était loin d’être un caprice. A partir de là, je n’ai plus jamais arrêté de faire de la photo. Du coup à 18 ans après un bac général, je me suis interrogée : faire une formation photo ou vidéo. J’ai choisi la spécialité images à CinéCréatis.

Pourquoi avoir choisi CinéCréatis ?

J’avais tout d’abord passé avec succès le concours de l’ESRA. Je ne sais pas pourquoi, au niveau ressenti global, durant les journées portes ouvertes de CinéCréatis, je me suis sentie bien. J’ai donc choisi d’aller à Nantes. Cela s’est confirmé durant toute la durée du cursus, c’était une très bonne promo. J’ai rencontré des gens super. Nous étions très soudés. La dernière année a été très enrichissante même si ce fut dur parce que tout reposait sur nos épaules pour le film d’année. Il a fallu être très réactif et gérer toute l’équipe. C’est très formateur !

Parcours professionnel

Comment s’est déroulée votre intégration dans le monde professionnel ?

Je suis allée sur Paris, j’ai effectué un stage dans une société de production qui fait plutôt de la pub, des clips, des formats plutôt courts. J’ai décidé de partir car je ne voulais pas m’enfermer dans ce domaine. Ensuite, assez curieusement, J’ai fait perchman pour la télé : des émissions scientifiques et aussi pour les enfants.

Il y a un an et demi, j’ai décidé de travailler en photo avec des petites marques, des artisans, des créateurs pour être en relation directe avec eux.

Actuellement qu’en est-il ?

Je jongle entre la photo et la vidéo. J’ai besoin de faire les deux, cela ne raconte pas la même chose. Avec la photo : portraits, mode, spectacle. En vidéo j’aime les documentaires. J’ai aussi, par exemple, réalisé l’affiche du dernier spectacle d’un célèbre humoriste.

Dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Je m’épanouis. J’exerce un métier passion. Les gens ne comprennent pas forcément notre rythme de vie. Ce qu’on fait à une valeur. A côté du savoir-faire artistique, il y a aussi un savoir-faire entrepreneurial. Il faut savoir se vendre. Cela met du temps à trouver la mesure, à ne pas se brader en tant qu’indépendant. Un quart de mon temps c’est de l’administratif. Il faut aussi rappeler aux clients ce qu’ils ont droit de faire ou pas. Je ne m’attendais pas forcément à ces tracasseries.
Artiste-auteur, c’est un statut intéressant mais il faut s’accrocher. Etre à mon compte, cela me va bien ! Je suis plutôt indépendante d’esprit.

En conclusion

Quels conseils donneriez-vous aux futurs élèves de CinéCréatis ?

Je leur dirais de ne pas lâcher leurs idées premières, leurs envies. Il faut s’écouter, se concentrer là-dessus pour faire des choses qui nous ressemblent.

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Instagram : @mariettegarault