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Mélanie Neel, Assistante Post-Production chez Everest Studio

Aujourd'hui, nous avons la chance de rencontrer Mélanie NEEL, diplômée de CinéCréatis en 2023, qui occupe désormais un poste d’assistante de post-production chez Everest Studio à Paris. À travers cette interview, Mélanie nous dévoile son parcours, ses ambitions, ainsi que les défis qu'elle a relevés en se reconvertissant dans le cinéma.

Mélanie Neel
  • métier Assistante Postproduction / Assistante Monteur
  • promotion 2023

Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?

Bonjour, je m’appelle Mélanie Neel. J’ai terminé mes études à CinéCréatis en juillet 2023. Depuis cette date, je travaille en tant qu’assistante de post-production chez Everest Studio. C’est un studio de post-production basé à Paris, spécialisé dans des projets créatifs variés, avec une forte expertise dans les secteurs de la mode et du luxe. Nous proposons une gamme complète de services, allant du montage à l’étalonnage, en passant par les effets visuels et la gestion de projet, ce qui en fait un acteur clé dans l’industrie audiovisuelle.

 

Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir des études en cinéma ?

Au début, j’étais partie pour faire des études de vétérinaire, mais après avoir échoué à mon concours, j’ai décidé de me reconvertir. Le cinéma est venu à moi un peu par hasard, car je faisais du montage vidéo en autodidacte. J’aimais beaucoup créer des vidéos, par passion. À un moment, mes proches m’ont fait remarquer que je devrais peut-être envisager une carrière dans ce domaine. Cela m’a donné l’idée de postuler à CinéCréatis, où j’ai ensuite suivi une formation. C’est ainsi que je me suis lancée dans des études de cinéma.

 

En quoi consiste le métier d’assistante post-production ?

Actuellement, je suis assistante post-production, mais pas du côté technique. Je suis plutôt du côté post-production, c’est-à-dire que je m’occupe de la gestion des plannings, du booking des talents comme les monteurs, et les graphistes sur différents projets. Je participe aussi à l’établissement des devis et je travaille avec le directeur de communication pour poster sur les réseaux sociaux. Mes tâches sont variées, ce qui fait de moi une assistante polyvalente.

Pour être une bonne assistante post-production, plusieurs qualités sont essentielles. La première est l’organisation, car je dois gérer simultanément de nombreux projets, plannings et équipes. Il faut aussi avoir un bon sens de la relation client, puisqu’il s’agit souvent d’assurer la satisfaction des clients en répondant à leurs attentes. Et une bonne communication avec les autres, c’est un métier qui demande une coordination fluide avec différents pôles de post production, des monteurs aux graphistes en passant par les étalonneurs. Enfin, une connaissance technique solide est un atout important, car l’assistante doit être capable de repérer les éventuelles erreurs dans les fichiers livrés, afin d’assurer la pertinence des éléments produits.

 

Le domaine de la post-production s’est-il imposé naturellement pour vous ?

Au départ, je voulais vraiment faire du montage. C’était mon objectif lorsque j’ai commencé mes études au sein de Ciné-Créatis, et même en postulant pour mon stage de fin d’études chez Everest. Cependant, au cours de ma dernière année, j’ai découvert le métier de chargée de post-production et cela m’a vraiment beaucoup plu. J’ai occupé ce poste sur un film de fin d’études et j’ai réalisé que le montage était peut-être mieux en tant que hobby, pour moi. En faisant de ce métier le mien, j’aurais peut-être eu du mal à exprimer toute ma créativité, devant répondre aux exigences des personnes me demandant de monter des projets. Je ne voulais pas me sentir enfermée dans ce rôle. En revanche, la gestion de projets m’a semblé plus adaptée à mes envies professionnelles, ce qui m’a conduite vers le poste que j’occupe aujourd’hui.

 

Vous travaillez dans un important studio de post-production. Comment avez-vous l’opportunité de travailler dans un studio renommé ?

Everest Studio est en pleine expansion. J’ai eu la chance de rencontrer Ella Dixon, une monteuse qui a travaillé chez Everest pendant plusieurs années. Elle était présente lors des portes ouvertes de CinéCréatis, et après une discussion avec elle, elle m’a encouragée à postuler chez eux pour mon stage. J’ai donc obtenu un entretien à Paris, puis décroché le stage. À la fin de mon stage, la responsable de la post-production m’a proposé un poste en assistanat côté post-producteur. J’ai accepté cette belle opportunité.

 

Quelles sont vos ambitions professionnelles pour les années à venir ?

J’aimerais pouvoir évoluer au sein d’Everest Studio en tant que post-productrice, c’est-à-dire de devenir chargée de projet à plein temps. Je souhaite prendre en charge des projets de A à Z : gérer l’ensemble de la demande client, de sa réception à sa finalisation, en passant par le pilotage des talents, du planning et du budget.

 

Quel conseil donneriez-vous à un étudiant qui souhaite se lancer dans le domaine de la post-production ?

Le premier conseil que je donnerais est de ne pas se décourager si l’on ne trouve pas de stage rapidement. J’ai moi-même dû envoyer plusieurs candidatures avant de trouver mon stage chez Everest. Il faut persévérer et être prêt à faire des concessions, notamment en acceptant de déménager à Paris, où se concentrent la plupart des opportunités d’emploi dans ce domaine. Malheureusement, les offres sont plus rares dans d’autres villes. Paris reste la meilleure option pour se lancer dans la post-production.