Victor Cesca
Réalisateur dans l’âme depuis son plus jeune âge, Victor Cesca (24 ans) persévère dans cette voie avec un bel appétit et la foi chevillée au corps.
- métier Realisateur / Monteur / Cadreur
- promotion 2018
Retour sur les années CinéCréatis
Comment en êtes-vous venu à vous diriger vers une carrière dans le cinéma ?
Je n’ai jamais pensé faire autre chose que de devenir réalisateur. Dès mon plus jeune âge, c’était mon ambition. Mes parents sont très cinéphiles. J’ai vu une multitude de films dans ma jeunesse. Je me suis mis à refaire des films moi-même avec les moyens du bord, la caméra familiale et les copains dans le jardin, par exemple dès que j’ai pu comprendre comment ça marchait.
Cette passion a logiquement débouché sur la recherche d’une école de cinéma ?
Je savais que c’était ma voie. J’ai passé le bac parce qu’il le fallait. Après, je suis allé aux journées portes ouvertes de Cinécréatis. Je suis de Saint-Jean-de-Monts, donc pas loin. L’école rentrait dans les cordes financièrement en plus.
Comment s’est passé le cursus ?
La première année en cursus général, j’ai appris beaucoup de choses. Comment faire un film de manière professionnelle notamment. J’ai fait un petit film « Casse-Pipe » pour mettre en pratique ce qu’on m’avait enseigné. Je voulais absolument me spécialiser en réalisation de fiction. Il n’y a pas de filière spécifique pour cela donc je me suis orienté en prod. J’ai un peu décroché sur certains domaines tout en réalisant des courts en dehors avec mes propres moyens. Ainsi en fin de deuxième année, j’ai fait un court-métrage « Aller-Retour » que j’ai autoproduit. Il a bien marché dans les festivals où je me suis déplacé. Cela a permis de me créer un réseau, d’ouvrir d’autres portes.
Parcours professionnel
Comment s’est passé votre intégration professionnelle ?
A l’école, l’option de faire des stages, c’est important. Pour ma part, je suis arrivé sur Paris où je ne connaissais pas grand-monde. Pour essayer de percer en tant que réalisateur j’ai participé au « Nikon Film Festival » avec le court-métrage « Un beau sourire ». Il y avait 1200 films en compétition, mon film a été retenu dans les cinquante finalistes. Cela m’a permis d’ouvrir encore d’autres portes.
Je fais aussi des films de commandes, des films publicitaires (parfum Fiilit), qui me permettent d’avoir le statut d’intermittent. J’ai aussi réalisé, dernièrement une appli « NomadPlay » pour le festival de musique classique d’Aix-en-Provence 2021 à Pâques avec Renaud Capuçon, le célèbre violoniste. J’ai, de même, réalisé beaucoup de vidéos pour la com du festival.
A côté, je persévère, j’écris et essaie de monter des films. Ce n’est pas facile. Encore une fois, la réalisation, c’est mon truc ! Cette année, j’ai participé à nouveau au Nikon Film Festival, j’ai été à nouveau sélectionné pour « Le Bruit du silence ».
En conclusion
Quels conseils donneriez-vous aux futurs étudiants de CinéCréatis, aux futurs professionnels ?
Il faut faire tout le temps. Ne jamais s’arrêter. Il faut se bouger. Tant pis, si cela coûte des sous lorsque je réalise pour moi, un jour le travail paiera. La seule chose qui compte, c’est ce qu’on fait, notamment pour un réalisateur. Il y a ceux qui font et ceux qui disent qu’ils vont faire…Personne ne fera à votre place ! A chacun de choisir sa voie. Un exemple : James Cameron était chauffeur routier à un moment donné de sa vie.
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Suivre Victor sur Instagram : @victorcesca_real