Môme
MÔME, le dernier film des réalisatrices Juliette et Anaïs, entraîne le public dans une atmosphère de tension constante. Il raconte l’histoire de Sandra, une femme qui perd son bébé à la naissance et, plongée dans un état de déni psychotique, choisit de kidnapper un nouveau-né à la maternité. Le père de l’enfant, résolu à récupérer sa fille, se lance alors dans une poursuite effrénée.
- thème Film de Fin d'Études
- formation 3ème année
- année Promotion 2023
- durée 8:34
Môme
Synopsis
Après avoir accouché d’un mort-né, Sandra perd la raison. Prise dans un déni psychotique, elle kidnappe un enfant à la maternité. Une course poursuite effrénée s’engage lorsque le père part à la quête de son enfant. Jusqu’où le traumatisme de cette jeune femme l’emmènera-t-elle pour garder l’enfant auprès d’elle pour toujours ?
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Projet réalisé par les étudiants CinéCréatis Montpellier MÔME est un film audacieux qui mêle exploration psychologique, tension dramatique et réflexions profondes sur le deuil et la maternité. Un projet ambitieux qui marque une étape importante dans la carrière des deux réalisatrices Durée : 7 minutes Genre : Thriller / Drame Réalisation : Anaïs Nativel & Juliette Scornet Scénario : Anaïs Nativel & Juliette Scornet Année de sortie : 2023 Langue originale : Français
MÔME, le dernier projet des réalisatrices Juliette et Anaïs, plonge les spectateurs dans une tension continue en racontant l’histoire de Sandra, une femme qui perd son enfant à la naissance et, perdue dans un déni psychotique, décide de voler un bébé à la maternité. Le père du nourrisson, déterminé à récupérer sa fille, s’engage dans une course-poursuite effrénée.
L’origine du projet
Juliette, fascinée par le désir intense de maternité et le traumatisme qu’une perte peut provoquer, a voulu explorer ce sujet complexe et peu abordé au cinéma. « Je voulais comprendre la profondeur psychologique d’une telle perte, » confie-t-elle. Anaïs, qui a rejoint le projet à un stade avancé de sa création, a trouvé une immense richesse dans le personnage de Sandra, une figure à la fois tragique et complexe, qui suscite la compassion sans excuser ses actes. Ensemble, elles ont peaufiné le scénario et les enjeux du film.
Une évolution à CinéCréatis
Pour Anaïs, MÔME représente l’aboutissement de ses trois années de formation. Son premier court-métrage, La dernière, avait déjà posé des bases solides, mais c’est avec MÔME qu’elle a réellement exploré des défis techniques et scénaristiques de grande envergure. Juliette, quant à elle, a vécu une évolution parallèle, en sortant de sa zone de confort pour réaliser un film aussi exigeant d’un point de vue logistique (tournage nocturne, décors multiples) que psychologique.
Choisir l’équipe et les acteurs
Le choix des membres de l’équipe a été fondé sur la motivation et l’implication plutôt que sur l’expérience. « Il nous fallait une équipe prête à s’investir dans un projet difficile, et nous avons eu la chance de travailler avec des gens exceptionnels, » explique Anaïs. Les actrices et acteurs ont également été choisis instinctivement, à commencer par Amélie Zorzetto, qui incarne Sandra. « Elle dégageait exactement ce que l’on recherchait, » se souvient Juliette. Pour le rôle du père, Nicolas a été sélectionné sur recommandation d’Amélie. La complicité entre les deux acteurs, amis dans la vie, a facilité leur travail sur le film.
Le défi visuel et sonore
MÔME est un thriller psychologique où l’ambiance sonore joue un rôle crucial pour maintenir une tension constante. Anaïs et Juliette ont opté pour une bande-son oppressante et une absence de dialogues pour renforcer l’impact des actions et des émotions. Visuellement, l’utilisation de la nuit et des décors en sous-exposition a permis de créer un malaise visuel, accentué par le maquillage et la direction d’acteurs, en particulier pour le personnage de Sandra.
Les difficultés de la production
Parmi les défis majeurs, la course-poursuite a été un point particulièrement complexe à gérer, notamment en raison des contraintes budgétaires. Juliette, fan de films d’action, appréhendait le côté « cheap » de la scène, mais grâce à des solutions créatives, l’équipe a réussi à maintenir l’intensité sans sacrifier l’essence du film.
LISTE TECHNIQUE
Réalisation : Anaïs Nativel & Juliette Scornet
1ère assistante réalisatrices : Magalie Renoux
2ème assistant réalisatrices : Robin Olivier
3ème assistante réalisatrices : Marie Bascou
Directeur de production : Martin Morel
Assistante de production : Sinalya Gleize Weissenbacher
Régisseur général : Jimmy Pastor
Régisseur adjoint : Anthony Briand
Directeur de casting : Dalil Amaouch
Assistant casting : Léo Jimenez
Scripte : Tom Kouby
Chef opérateur : Alexandre Cailliez
Cadreuse : Gwenn Rouzies
1er assistant caméra : Amaury Derrien
2ème assistante caméra : Nolwenn Chassagnon
Chef éléctricienne : Emma Soloy
Éléctricien : Julian Fabry
Éléctricien : Mahé Nitschki
Éléctricienne : Meïssane Oudrhiri
Chef machiniste : Martin Andreo
Machiniste : Léo Jimenez
Machiniste : Anaëlle Prot
Machiniste : Arthur Mazoyer
Ingénieur du son : Brice Meslet
Perchman / Assistant son : Ilan Riflade
Chef décorateur : Dalil Amaouch
Assistant décorateur : Robin Gotab
Maquilleuse : Marie Élise Valnet
Maquilleuse : Maïlys Arsal
Chef costumière : Amandine Marin
Habilleuse : Amandine Marin
Chargé de post production : Valentin Texier
DIT : Douayn Leconte
Chef monteur : Samuel Vercelloni
Assistant monteur : Julien Duval
Mixeur son : Brice Meslet
Sound designer : Valentin Texier
Supérviseur FX : Arthur Favier
Compositing : Arthur Favier / Ilan Riflade / Douayne Leconte
Étalonneur : Samuel Vercelloni
Photographe plateau : Samuel Vercelloni
Réalisateur Making-of : Matisse Rigaud
Communication : Agence Comédie