Superbot

Synopsis

Dans une maison, à la nuit tombé, un petit robot ménager accomplit sa besogne. Alors qu’il nettoie
le salon, la lumière à l’extérieur l’attire.

En s’approchant de la fenêtre, il découvre une pleine lune merveilleuse accompagnée d’un ciel étoilé qui le laisse sans voix. Pendant un court instant il s’échappe de ses corvées.

Après s’être remis de ses émotions il se remet au travail. Soudainement le bruit du vent attire son
attention et il découvre une fenêtre ouverte. Il s’élance alors vers elle avant d’être arrêté par des bruits de pleurs.

Un babyphone dans le salon transmet les cris d’un bébé, qui ne laisse pas de marbre le robot. Ce
dernier découvre alors le doudou de l’enfant oublié sur le sol. Il décide alors de remettre ses rêves à plus tard et de partir consoler l’enfant.

Affiche du court-métrage Superbot

Affiche du court-métrage Superbot

Note d’intention

« Le rêve » à l’origine de l’idée de départ…

A l’origine de « Superbot », se trouve une envie de parler du rêve. La faculté de rêver nous paraît être un don important qu’il faut à tout prix retrouver si nous nous en sommes éloignés.

Le personnage principal

Pour aborder ce sujet, la question d’avoir un personnage robotique c’est alors imposée d’elle-même. Par essence, notre robot n’est pas programmé pour rêvasser, et c’est au détour d’une action pure, sensible et dénuée de tout intérêt, qu’il va dépasser sa condition et accéder à cette capacité.

C’est alors posé le défi de mêler prise de vue réel et animation 3D.

Dès sa naissance, dresser un parallèle entre notre personnage principal et le bébé s’est trouvé être moteur de la modélisation. Une tête plus grande que le corps et des bras potelés ont été la base de notre petit robot.

Ensuite des éléments de modélisation sont venus définir et préciser la condition de notre personnage. Les mains remplacées par des aspirateurs et le réservoir dans le dos, ont été conçu pour lui donner un aspect bossu et l’enfermer dans sa condition de robot aspirateur, incapable de s’élever.

Ambiance et mise en scène

Parallèlement à cela, la réflexion sur l’esthétique du film nous a conduit à choisir une ambiance nuit, directement reliée à une atmosphère onirique et une image douce. Nous avons en premier mis en scène une lumière de lune, se mélangeant avec des sources domestiques plutôt chaudes pour ensuite évoluer vers une lumière rose que nous voulions directement connectée au rêve.

Focales courtes et prises de vue macro

Pour mettre en scène notre personnage, nous voulions jouer avec d’un côté des focales courtes pour le perdre dans l’immensité de la maison, et ainsi remettre en perspective son échelle avec celle de son environnement, et de l’autre des prises de vues macros pour se rapprocher au maximum de ses émotions.

Superbot est un court-métrage que nous voulions sensible et onirique et c’est dans ce sens que nous avons fait évoluer ces choix tout au long de la conception du film, que ce soit en termes de narration, d’esthétique, de design sonore et de composition musicale, que nous voulions les plus expressifs possibles.

Avec ce film, nous voulons emporter le spectateur dans un rêve, la projection des étoiles à la fin du film, nous rappelant (peut-être) notre première projection de cinéma.

L’équipe technique

Ont participé à la réalisation de Superbot :

Réalisateurs & Scénaristes

Emmanuel Pierrat, Pierre-André Fontaine, Rémy Leroy